Par un beau matin ensoleillé
Est passé chez moi un étranger
Comme, auparavant, je ne l'avais jamais vu.
Sur le moment, je ne l'ai pas reconnu
Il faut dire, pour ma défense
Que mes yeux n'avaient pas vu passer vingt printemps
Que j'étais jeune, que je n'étais qu'un enfant.
Mais, malgré tout, ce fut ma chance...
Car, lorsque je lui ai ouvert ma porte
Mon esprit était libre, mon attente, forte.
Mon coeur était fin prêt à l'accueillir
Tout mon être n'existait que pour s'épanouir.
L'inconnu s'est donc intégré dans ma demeure,
L'ayant hébergé, lui ayant offert le gîte.
Jamais je n'ai douté, jamais je n'ai eu peur.
Car enfin, je peux dire que l'amour m'habite.
Jonathan Bergeron Québec
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