Je te regarde |
Te protège comme un garde
Ton visage fatigué, efface le passé. Tu transpires, Comme la coque d'un navire Ma main est là, Posée sur le drap. Et tu souffres, Telle la lumière du gouffre. Tu voudrais être hier, Peur de franchir la barrière. La perfusion se vide, Dans ton corps aride. La femme en blanc t'a auscultée, Des yeux je l'ai écartée d'urgence tu es emmenée Pour être libérée, Ton corps se compresse, Mes larmes se pressent. Et tu pleures.. De douleur Après quelques instants, Un arrêt du temps Tu lances un dernier cri, Et je te souris... Un pleur s'élève Beau comme un rêve Sur ton ventre est déposé,Notre bébé. Par ses petites mains,Il te glisse son premier câlin. Et reçoit comme présent, L'amour de ses parents. Thierry |